16 avril 2022 Par mcarpentiersophrologue@free.fr

Cancer et sophrologie

Ce qu’il faut savoir

En l’état actuel des connaissances, une grande part des causes de cancers n’est pas identifiée de manière certaine.

Si certains cancers augmentent (comme les cancers des poumons, de l’ovaire, les tumeurs cérébrales…), d’autres diminuent (cancers du col de l’utérus, de l’estomac…), ce qui incite les chercheurs à développer les recherches pour trouver les liens entre l’exposition des facteurs physiques, chimiques ou biologiques présents dans l’air, l’eau, les sols ou l’alimentation et certains types de cancers.

Parmi les facteurs augmentant le risque de cancer, la Haute Autorité de Santé retient les suivants : l’âge, l’exposition aux rayons X, la sédentarité, le surpoids, l’obésité, le diabète de type 2, la consommation d’alcool, le tabac, l’histoire hormonale de la femme, les grossesses, les antécédents médicaux et familiaux, les perturbateurs endocriniens, les champs électromagnétiques, le travail de nuit, la génétique et l’épigénétique, la pollution de l’air intérieur, le stress et les émotions négatives.

Lutter contre le stress : une priorité ?

Accompagnement du cancer : la sophrologie, soin de support de référence

La sophrologie est une excellente méthode pratique d’aide à la personne, simple, efficace et à la portée de tous, qui consiste à donner à chacun les outils de son épanouissement personnel, en accord avec ses valeurs.  Elle peut être utilisée comme technique d’accompagnement thérapeutique ou abordée comme un projet de développement existentiel. Elle permet de retrouver, stimuler et entretenir son énergie vitale et ses capacités pour faire face au cancer, en permettant de mobiliser les ressources, la découverte de l’être et son potentiel existentiel.

L’annonce d’un cancer est un bouleversement profond, qui remet en cause toute la vie, les certitudes, les projets. Et ce bouleversement est souvent tabou pour la personne, qui ne sait pas toujours à quoi s’attendre ni à qui parler.

Grâce à des techniques de vivance positive, la personne va pouvoir se projeter dans les soins futurs, en apprenant à abaisser l’intensité de ses émotions. Elle va pouvoir envisager chaque étape de manière un peu plus sereine.

Quel type d’accompagnement ?

Je propose des séances spécifiques adaptées aux besoins de chaque personne, depuis la découverte de la maladie et l’annonce du diagnostic, pendant tout le parcours de soins et après l’arrêt des traitements.

Pour quels besoins ?

  • le stress, l’anxiété
  • la fatigue
  • les émotions
  • les examens, les traitements médicaux et la chirurgie 
  • les douleurs
  • le nouveau regard porté sur le corps
  • les nausées
  • la chute des cheveux
  • les troubles du sommeil
  • les troubles de la mémoire et de la concentration
  • la reprise professionnelle
  • la rémission, le redéploiement existentiel
  • la récidive.

Ce qui se passe durant les séances …

  • Apprendre ou réapprendre à écouter, ressentir ses sensations corporelles, son existence, sa vie.
  • Apprendre à apaiser, par la respiration, son Système Nerveux Autonome, les battements de son cœur, son cerveau émotionnel, stimuler son système immunitaire, la sécrétion de la dopamine et de la sérotonine, équilibrer sa tension artérielle.
  • Prendre le recul nécessaire sur les choses vécues et avoir ainsi un mental plus serein.
  • Apprendre à gérer la douleur, car la plupart du temps, plus la personne prend du recul sur une situation en évacuant l’émotionnel, plus les douleurs s’atténuent, voire disparaissent, et l’apaisement s’installe.
  • Vivre l’instant présent, durant lequel la personne pourra déployer toute son énergie pour construire la façon de vivre son présent. La sophrologie permet ainsi de prendre conscience de l’importance de s’impliquer dans les traitements.
  • Installer des vivances positives, avec un travail d’acceptation positive pour les chirurgies et les traitements spécifiques (chimiothérapie, radiothérapie, immunothérapie, hormonothérapie).  
  • Prendre conscience des ressentis positifs et les renforcer. Les neurosciences confirment l’impact des visualisations positives sur l’expression du génome.
  • Apprendre l’importance de se découvrir acteur.trice de sa santé et à ne pas se sentir dépossédé.e de son implication par une prise en charge médicale qu’on ne maîtrise pas.
  • Apprendre à porter un nouveau regard sur son corps, à se le réapproprier après une intervention chirurgicale, par exemple une mastectomie.    
  • Se projeter dans un futur qui existe ou faire un point sur sa vie.

https://www.sophrologie-actualite.fr/la-sophrologie-dans-laccompagnement-des-maladies/

https://lecancer.fr/dossiers/le-traitement-du-cancer/les-traitements-complementaires/les-soins-de-support/

https://www.topsante.com/medecine/cancers/cancer-du-sein/cancer-du-sein-sophrologie-642316